Le séjour en bref
> Lieu géographique : La Jarjatte, Lus la Croix Haute – à l'Est de Valence et au Sud Grenoble
> Espace naturel : Zone de moyenne montagne au sud-est du parc naturel régional du Vercors
> Altitude max de la randonnée : 2060 m
> La thématique en quelques mots : notre gîte est à quelques kilomètres de la gare de Lus la Croix Haute. Mais situé à la convergence de plusieurs massifs peu connus et très différents, à la fois Alpes du Nord et Alpes du Sud.
Séjour de mars - Pascal Lluch
Randonnée en étoile – 6 jours Prix du séjour : 460 € Dates 2018 A fixer, en janvier Que vous soyez seul ou 10, proposez vos dates ! Entre novembre et avril. |
Jours de marche : 5 jours
Hébergements : chambre double Niveau : modéré, 4h à 5h de marche
Encadrement : Pascal Lluch ou Jean-Marc Jacquet Groupe : 6 à 12 personnes maxi |
Nous (Jean-Marc-jacquet et Pascal Lluch) avons mis au point ce séjour dans l’idée de faire découvrir la diversité de la région. Il se déroule en étoile à partir du très confortable gîte de La Jarjatte à Lus la Croix-Haute. Une position centrale, qui nous met à pied d’oeuvre pour partir chaque jour à la découverte d’un nouveau secteur : les ambiances sud du Buëch, les vastes crêtes au-dessus du Diois, les combes douces du Haut-Bochaine qui ouvrent sur le Trièves, les pins centenaires du vallon de La Jarjatte dominés par les hautes parois calcaire du Dévoluy…
A mi chemin entre le Pole Nord et l'Equateur, mais aussi la frontière des Alpes du Nord et des Alpes du Sud, la neige et le soleil se donnent toujours rendez-vous sur l'un de nos massifs.
Nous habitons au pied de ces montagnes que nous arpentons aux quatre saisons.
POINTS FORTS
> Découverte de territoires à l’identité forte, très peu fréquentés
> La qualité, l'accueil et le confort du gîte www.jarjatte.fr
> Les rencontres organisées en fin de journée
> Les alpages enneigés
> Les forêts de pins et d'épicés
> Les puretés de la lumière en hiver
> Nous participons par notre activité à un développement de proximité respectueux de notre environnement : produits frais et de qualité
> Encadrement par un accompagnateur en moyenne montagne, qui vit et travaille avec sur place.
pascal (mercredi, 18 février 2015 14:27)
Un lieu, un accueil et un séjour vraiment réussi, merci beaucoup à pascal
pour la découverte du vallon de la Jarjatte et de ceux qui y vivent (le fermier et le brasseur entre autres). On n'a qu'une envie, revenir aux beaux jours pour
redécouvrir les paysages qui entourent le gîte et faire quelques randos alpines (histoire d'apercevoir le Trièves). Aussi que vive la gare de Lus la Croix Haute (spéciale dédicace à un
chef de gare incroyable mais vrai)
Anne (vendredi, 13 février 2015 22:27)
Rando à raquettes en étoile autour de La Jarjatte début février. Neige fraîche à gogo pendant une semaine. Dans ces conditions, j'ai particulièrement apprécié l'attention portée à la sécurité. Grâce à sa parfaite connaissance du terrain, Pascal nous concocte des itinéraires exempts de tout risque d'avalanche et nous crapahutons allègrement derrière lui, qui fait la trace infatigablement, à peine relayé de temps à autre par les plus courageux(euses) du groupe. Le soir, au gîte, la bonne cuisine de Catherine, à la fois savoureuse et diététique, nous fait aussi passer un très bon moment pour terminer la journée. Un séjour très réussi à tous points de vue.
Renée (vendredi, 13 février 2015 16:14)
Le Vercors en raquette - La Jarjatte - Lus la Croix Haute
Vendredi 13 février 2014
Les copines m'avaient bien dit que PASCAL était super - et c'est bien vrai -
Malgré un ciel maussade pendant 4 jours, Pascal nous a fait des sorties au jour le jour - bravo pour le nouveau programme car risque d'avalanche et grosse chute de neige -(il fallait
tracer !!!!) Pascal s'occupe aussi des problèmes de pneu éclaté !! Toujours présent et souriant - Récompense le 5ème jour - on change de vallée et le soleil est là. Et aussi bravo pour le
choix du gite La Jarjatte (on y mange trop bien et bio)
Alors Pascal, à la prochaine escapade avec les copines ...
Sylvie et Patrick (dimanche, 23 mars 2014 15:27)
5 jours de raquettes (17 au 22 mars 2014)
dépaysement total grace à Pascal qui nous a emmené sur différent site montagneux et nous a fait partager sa passion pour sa région! paysage magnifique, découverte de la faune et la flore:
merci.
une seule envie... revenir...
(1) Les prix indiqués ne sont valables que pour certaines classes de réservation sur les compagnies aériennes qui desservent cette destination. Ils sont donc susceptibles d'être modifiés en cas d'indisponibilité de places dans ces classes au moment de la réservation.
Le village de Tiniteqilaaq
Lorsque dans les années 1880 un bateau danois accosta sur la Côte Est du Groenland, ses occupants rencontrèrent 11 communautés inuits et découvrirent l’île d’Ammassalik. Ce fut le dernier groupe humain de l’hémisphère Nord qui entra ainsi en contact avec le reste de l’humanité.
Cette information à peine croyable s’explique par la présence d’un courant polaire venu du pôle Nord (Polar Stream) qui déverse un flot continu d’éléments de la banquise fracturée en été en direction du Sud, le long de la Côte Est de la plus grande île du Monde, le Groenland. Une barrière naturelle faite de glace de mer morcelée, restée très longtemps infranchissable qui a isolé ces chasseurs nomades du reste des humains y compris de leurs congénères inuits de l’Ouest.
Dans les années 1930, à peine un demi-siècle plus tard, c’est le jurassien Paul Emile Victor qui y arriva, à ski avec ses compagnons, lors d’une expédition venant de la côte Ouest. L’intrépide jeune homme décida qu’il se ferait adopter par une famille de chasseurs inuits. Il y séjourna comme un inuit une année. L’occasion de réaliser une remarquable étude ethnologique de cette population, sortie très peu auparavant de ce que l’on pourrait comparer chez nous au Paléolithique.
Le chercheur renouvela cette opération à plusieurs reprises lors de très longues campagnes d’études avec le support logistique du mythique « Pourquoi Pas ? » le navire d’exploration du Commandant Charcot.
Plus que sur la côte Ouest, l’isolement est important : 20 000km de côte du Nord au Sud avec seulement 3500 habitants répartis dans 5 villages et 2 bourgs.
Pour le moment, la prospection minière et l’industrie de la pêche n’ont pas trouvé d’implantation. La pêche en mer et davantage encore la chasse au phoque et occasionnellement la chasse réglementée à l’ours sont des ressources économiques importantes, des emplois directs et indirects. Dans cette société façonnée par les valeurs scandinaves, les services et, à présent, le tourisme mobilisent une part importante des emplois restants.
Notre séjour fait la part belle à des échanges avec cette population attachante lorsque nous séjournons à tasiilaq mais aussi dans un petit village de chasseurs.
Outre le flux de banquise morcelée observable à l’oeil nu des hauteurs de Tasiilaq, la région est traversée par des géants de glace détachés de l’inlandsis groenlandais tout proche. Ils dérivent sur des fjords à leur démesure. L’un a la surface d’un terrain de football, l’autre pourrait contenir un supermarché, celui-là un château fort. Tranquillement, ils glissent vers le Sud sous nos yeux ébahis de trekkeurs incrédules.
Notre semaine le long du fjord Sermilik est un émerveillement permanent devant ce spectacle naturel hors du commun.
Le phoque, l’ours et le renard polaires, la baleine à bosses, les oiseaux migrateurs sont souvent au rendez-vous.
La flore resplendissante de la plus grande île du monde sous le soleil de l’été arctique justifie bien le nom de « Green Land », Pays Vert, que lui donnèrent les Vikings. Venus d’Islande les voisins débarquèrent eux sur la Côte Ouest plus accessible. Un comble.
Renardeau polaire curieux, surpris à quelques minutes du bourg de Tassilaq
Notre itinéraire est situé à quelques kilomètres au Sud du Cercle Polaire arctique
Départ de France dans la journée, arrivée à Keyflavik puis transfert en bus de ligne dans la capitale islandaise. Installation dans notre auberge de jeunesse, visite de la ville à pied, dîner. Nuit en auberge de jeunesse.
Décalage horaire : Paris -1h.
Petit déjeuner à l’auberge de jeunesse. Transfert en minibus vers l’aéroport local pour un vol de 1:40 en direction de Kulusuk, sur la côte Est du Groenland. Premiers colosses de glace en déserrance dans l’océan, premières maisons colorées, les cris des chiens de traîneau, l’odeur de graisse des phoques abattus. L’immersion dans la civilisation Inuit commence.
Transfert en bateau du port de Kulusuk au port de Tasiilaq, capitale administrative et plus gros bourg de la zone.
Installation en auberge. Une petite balade à pied est possible à cette époque où le soleil apporte son éclairage H24. Grimpette pour observer le Polar Stream (impressionnant courant polaire qui charrie la banquise venue du Nord). Ambiance !
Dîner et nuit en auberge.
Décalage horaire : Paris – 4h.
Arrivée à Kulusuk, aérodrome et port
Petit déjeuner en auberge. Sortie à la journée sac léger pour découvrir la « vallée des fleurs » où la pêche aux salmonidés est presque toujours fructueuse. Pic-nic tiré du sac.
Dîner et nuit en auberge.
Petit déjeuner à l’auberge puis départ pour 3 jours à pied sur l’île d’Amassaliq. Avec une autonomie suffisante dans le sac, nous remontons des vallées immenses, occupées par des lacs, bordées de glaciers, sillonnées de cours d’eau et de cascades. Des passages à gué de rivières sont possibles.
2 nuits sous tente
Jour 6, nous arrivons au bord du fjord étroit qui nous sépare du village de Tiniteqilaaq.
Traversée en bateau piloté par un inuit.
Dîner et nuit dans une maison du village.
Selon l’horaire d’arrivée, il est possible de se ravitailler au magasin et de prendre un douche dans le local communal chauffé.
Petit déjeuner – Exploration (facultative) à pied de Tiniteqilaaq, village de 150 âmes où 50 % de la population vit de la chasse aux phoques et aux ours polaires. Il est possible de croiser des chasseurs de retour du fjord Sermilik que le phoque, mais aussi la baleine à bosses, la baleine bleue, le naval et l’ours polaire fréquentent régulièrement.
Le travail de préparation des peaux de phoques et d’ours par la population se fait au grand air ou dans un local ouvert au public.
Pic-nic tiré du sac – Dîner et nuitée dans une maison du village – Possibilité d’accéder au magasin d’alimentation qui fait aussi poste, banque… et à la douche dans le local communal chauffé.
Nous passons 2 nuits dans le village de Tiniteqilaaq où vivent des chasseurs de phoques et d’ours polaires.
Itinérance de 2 jours en autonomie
Petit déjeuner – Départ à pied le long du fjord Sermilik et sur les collines qui le bordent pour arriver au petit fjord secondaire d’Amitsartiva où nous bivouaquons. La vue sur les montagnes dégoulinantes de glaciers à notre droite contraste avec celle du fjord à notre gauche. A quelques km seulement, la calotte glaciaire du Groenland épaisse par endroits de plus de 3000m de glace resplendit au soleil. C’est ici que Paul Emile Victor arriva lors de sa traversée Ouest-Est de l’île dans les années 1930. Respect.
Bivouac au bord du fjord. Dîner avec les aliments de raid transportés dans nos sacs.
Petit déjeuner – Départ vers la cabane de Parnakaajiit où Paul Emile Victor connut des péripéties pendant un hiver.
Un passage à gué possible, de belles pelouses vertes où poussent les camarines et les bolets.
Nous installons le camp dans un endroit calme en bordure du fjord Sermilk.
La proximité du fjord, la présence d’icebergs démesurés dérivant lentement vers Tiniteqilaaq, les glaciers tout proches, le vert de la pelouse constellée de fleurs devrait saturer les cartes mémoires des appareils photos et en vider les batteries.
Dîner à base des produits frais acheminés par notre partenaire local à travers l’incroyable dédale d’icebergs de toutes tailles qui embouteillent le fjord.
Nuit sous tente dans la zone de la cabane de Parnakaajiit.
Le Jotun Arctic, mouille près de la cabane de Parnakaajiit où Paul Emile Victor connut en hiver quelques péripéties assez fâcheuses.
Ce voilier a été un des premiers à effectuer le mythique "passage du Nord Ouest". Il sert ici à un scientifique Ukrainien venu étudier l'eau du fjord.
Petit déjeuner – randonnée sac léger (facultative) dans les environs de la fameuse Cabane de Parnakaajiit. Objectif : prendre de la hauteur et observer de plus haut le responsable de l’embouteillage du fjord, à savoir un glacier phénoménal directement connecté à la calotte glaciaire du Groenland qui déverse dans l’océan des colosses étincelants.
Dîner avec encore des produits frais – Nuit sous tente dans la zone de la cabane de Parnakaajiit.
Dans le fjord Sermilik, le spectacle du chaos des icebergs à la dérive est permanent. Bel endroit pour poser le camp.
Petit déjeuner et départ à pied pour une itinérance de 3 jours - 2 nuits en autonomie vers le Lac des Saumons au Nord sur notre itinéraire côtier toujours aussi aisé.
Il devient difficile à présent de trouver des adjectifs pour qualifier les icebergs à seulement un jet de pierre de notre itinéraire, si nous avons auparavant utilisé « colossal, incroyable, démesuré, titanesque, gigantesque, hors norme, et wouahou ».
Notre progression le long du fjord dure 2 jours avant de bifurquer au S-E vers le Lac des Saumons. Passages à gué possibles.
Nous y passons la 2° nuit sous la tente. Il est possible de pêcher, d’y contempler le cirque glaciaire tout proche qui recèle deux belles langues glaciaires.
J13 – Du lac, nous rejoignons le fjord de Qingertivaq au Nord du village inuit de Kuummiut. Dans la journée, l’inuit qui pilote notre bateau nous attend en bordure du fjord. Il est temps de se couvrir pour apprécier le traversée en bateau sur plusieurs dizaines de km. Des parois verticales à couper le souffle grimpent à plus de 2000m à notre gauche, recouvertes de gangues de glaces qui s’écoulent vers les vallées. Nous dépassons vite le village de Kuummiut avant de pénétrer dans un très large fjord. Il nous réserve encore de belles surpises.
Dîner et nuit en auberge à Tasiilaq.
Le Lac des Saumons à la fin du séjour est un espace de haute-montagne mais au niveau de la mer.
Petit déjeuner – pic-nic tiré du sac – vous pouvez solliciter un prestataire pour partir observer les baleines à bosses venues avec leur jeune de l’année se gaver du krill au large.
Ou programmer une navigation en bateau puis une balade non loin de la calotte glaciaire du Groenland pour avoir le frisson des expéditions qui la traversent en quelques semaines jusqu’à la côte Ouest.
Ou encore me suivre à la pêche dans un lac poissonneux à quelques minutes de l’auberge.
Ou enfin rester à la ville acheter vos souvenirs. Comme si vos yeux n’en avaient pas collecté assez.
Dîner et nuit à l’auberge.
Petit déjeuner – transfert en bateau à l’aéroport de Kulusuk et vol vers Reykjavik. Fin de journée libre à Reykjavik.
En soirée, transfert en bus vers l’aéroport de Keflavik.
Repas à votre discrétion dans la capitale islandaise.
Vol de nuit avec arrivée le 16° jour en matinée à Paris. Ou ailleurs selon le plan de vol de votre choix.
Cet itinéraire est donné à titre indicatif, il est fonction de la météorologie, de l’état des rivières, etc.
Avant le départ du séjour, et sur place, dans l’intérêt du groupe ou de la découverte, des variantes d'itinéraires ou modifications peuvent être apportées par votre accompagnateur qui connaît bien la région. L’itinéraire pourra à tout moment être modifié ou interrompu pour des raisons de sécurité, à son initiative.
Randonneur autonome : ce séjour s’adresse à des randonneurs·randonneuses capables de couvrir à pied des étapes de 10 à 15km avec un sac contenant à plusieurs reprises les affaires personnelles, la nourriture pour 2-3 jours maximum et le matériel de bivouac et cuisine. Les dénivelés quotidiens sont la plupart du temps inférieurs à 500m. La progression se fait généralement hors sentier sur des terrains très variés de pelouse, rive de fjord. Rares passages dans la pierraille. Des traversées de rivières à gué non-aménagés sont possibles, en toute sécurité. Les vertus de l’eau fraîche sur les jambes ne sont plus à démontrer.
Il faut également apprécier la vie saine et rustique du trekkeur souvent en autonomie, en immersion pendant 12 jours dans un autre civilisation. Cela suppose de
Ce voyage est organisé par RandoPays ; les inscriptions se font auprès de l’agence Les Matins du Monde, qui fournit l’assurance et la couverture légale.
Merci de le renvoyer, avec l’acompte, à l’adresse indiquée sur le bulletin. Une confirmation vous sera envoyée.
LES MATINS DU MONDE - www.lesmatinsdumonde.com - 156 rue Cuvier 69006 LYON
SARL au capital de 15300 EUR - RCS 437506298 - Immatriculation IM069100084 - RCP : HISCOX HA RCP0086435
Tel : 00 (33) 04 37 24 90 30 - Fax : 00 (33) 04 72 74 48 84
Les baleines à bosses fréquentent la zone en été pour permettre à leur jeune de se gaver de krill.
Les possibilités de se rendre directement au Groenland sont peu nombreuses et rapidement saturées par les voyageurs européens. De plus, nous devons assurer la connexion avec le vol entre le continent et l’Islande. Il est donc impératif de bien anticiper votre inscription !
Les prix indiqués ne sont valables que pour certaines classes de réservation sur les compagnies aériennes qui desservent cette destination. Ils sont donc susceptibles d'être modifiés en cas d'indisponibilité de places dans ces classes au moment de la réservation.
Nous vous rappelons que vous devez être en bonne santé. En cas de besoin, nous possédons une pharmacie de première urgence. Prévoyez dans tous les cas une pharmacie personnelle (cf. liste de matériel individuel).
Chaque village dispose d’un dispensaire sommairement aménagé. Le bourg de Tasiilaq possède d’un hôpital. Un rapatriement sanitaire en Europe par voie aérienne peut être contrarié pendant plusieurs jours par de mauvaises conditions climatiques.
Nous vous conseillons de consulter votre médecin traitant pour faire le point avant le départ.
Il n’y a pas de vaccination obligatoire particulière..
Soyez à jour de vos vaccinations courantes : Polio, Tétanos, BCG,....
Votre bonne forme physique est un gage de réussite. Même si ce voyage ne requiert pas un entraînement intensif, il est indispensable de s’y préparer par une pratique de la marche dans les conditions les plus proches de celles du trek : peu de dénivelé en terrain irrégulier sur 10-15km, avec une charge de 12kg pour les dames et 15kg pour les hommes.
Votre accompagnateur vous conseillera pour acquérir facilement la capacité de marcher avec un sac peut-être plus lourd que d’habitude. La pratique régulière d’autres activités physiques les semaines ou les mois précédents vous aideront à profiter pleinement de ce voyage à pied.
Reykjavik : auberge de jeunesse ou auberge.
Tasiilaq : auberge avec eau courante, électricité.
Tiniteqilaaq : maison inuit avec toilettes sèches, pas d’eau courante. Possibilité d’accéder à une douche chaude dans le local communal chauffé.
En randonnée : bivouacs sous tente de raid pour 2 personnes
Nous passons 2 nuits dans une maison du village de Tiniteqilaaq.
Les bivouacs : des tentes de raid légères (2kg pour 2 personnes) et adaptées sont fournies. Les températures nocturnes sont rarement négatives. Vous devez prévoir un sac de couchage chaud et un drap-sac. La nuit à la belle étoile est possible.
A l’auberge de Tasiilaq, certains repas sont préparés par un cuisinier. D’autres par votre accompagnateur auquel vous pouvez apporter votre concours.
Au village de Tiniteqilaaq et au camp proche de Parnakaajiit, il sera possible de consommer des produits frais soit grâce au magasin, soit grâce au convoyage de nourriture fraîche assuré par notre partenaire local (poisson frais du fjord ou autre, selon la pêche… ou la chasse). Nous assurerons nous même la confection de ces repas.
Pour les repas lors des itinérances et des bivouacs, nous avons sélectionné des plats lyophilisés haut de gamme. Ils sont légers à transporter et copieux au point que, souvent, 2 repas puissent nourrir 3 personnes.
Vivres de course : selon vos besoins personnels, vous pourrez compléter les vivres de course prévus par les vôtres. A la condition de les porter vous-même.
Climat de type arctique. Le soleil éclaire le ciel 24h/24 mais n’est plus visible à l’horizon du fait de la latitude inférieure à celle du cercle polaire. En revanche, sa clarté est suffisante pour permettre de sortir de la tente pendant les périodes de sommeil nocturne et de rester tard à observer les phénomènes naturels de l’Arctique.
En journée, la température descend rarement en dessous de 12°C. Elle peut atteindre 18-20°C lors des belles journées ensoleillées qui sont nombreuses en août.
Les nuits peuvent être fraîches. Anticiper des températures proches de zéro, rares toutefois à cette époque.
Des vents subits dits « catabatiques » émis par la calotte glaciaire en direction du fjord peuvent atteindre des vitesses proches de 300km/h. Ces « Piteraq » en langue inuit sont rares. Votre accompagnateur saura lire les signes avant-coureurs de leur arrivée brutale et organisera le camp en conséquence. A l’inverse, des vents de mer, appelés « Neqrayaq » peuvent souffler en direction opposée. Ils sont encore plus rares mais presque aussi violents.
Groenland, littéralement, « le pays vert »
La période choisie (août) est celle à partir de laquelle nos ami·e·s les femelles moustiques ont décidé de laisser les trekkeurs en paie au motif qu’elles ont assuré leur descendance.
Par sécurité, nous conseillons 3 astuces éprouvées à avoir dans le sac en cas de fin tardive de la saison des moustiques :
La monnaie est la Couronne islandaise en Islande (taux au 1° mars 2018 1€ = 123,60 ISK) et la Couronne Danoise au Groenland (taux au 1° mars 2018 1€ = 7,45 DKR).
Vous n’aurez pas de dépenses particulières, à part des souvenirs, des pourboires et les dépenses mentionnées à la rubrique « non compris ».
Il est possible de retirer des devises locales au distributeur de monnaie un peu partout en Islande et seulement à Tasiilaq au Groenland.
Comme partout, ils sont appréciés : ils sont aussi la marque de votre satisfaction de l’équipe locale (pilote inuit). Prévoyez environ 20 €. Votre guide saura vous conseiller.
Les inuits étant des populations venues il y a très longtemps de l’Asie, ces robustes chasseurs d’ours ne disposent pas dans leur organisme de la molécule capable de métaboliser l’alcool. Résultat, ils s’enivrent très vite. L’alcoolisme inuit étant un des principaux fléaux de cette attachante population, nous n’offrirons aucun produit alcoolisé (boissons, bonbons...)
La toundra arctique est d’une incroyable fragilité. Nous prendrons soin de ne pas la maltraiter lors des bivouacs notamment.
Les inuits n’arrivent pas à traiter les déchets ménagers liés à l’occidentalisation de leur mode de vie actuel. Il sera pertinent de rapporter avec nous les emballages divers et variés que nous aurons acheminés sur place afin qu’ils ne polluent pas ce merveilleux endroit et soient traités par nos propres technologies.
Il sera possible de faire quotidiennement un peu de lessive, afin d’éviter d’emporter trop de rechange. Privilégiez les lessives biodégradables. Vous utiliserez vos petites cuvettes pliables ou souples.
220 volts ; les prises sont les mêmes qu’en Europe ;
Pour la sécurité du groupe, votre accompagnateur aura à sa disposition un téléphone satellite. Les villages ont accès au réseau GSM, comme chez nous. Les coûts des appels en réception et émission restent toutefois élevés.
Sécurité ours : l’ours polaire est endémique de la région. Cet animal emblématique est le plus gros prédateur terrestre. Il s’intéresse principalement aux phoques. Mais il peut se montrer curieux vis à vis des humains, qui sont d’ailleurs dans son régime alimentaire.
Contrairement au Spitzberg où les contacts sont nombreux car les ours y sont peu farouches, les ours polaires en terre inuit ont une expérience pluri-millénaire des contacts souvent létaux avec les humains. Ils sont plus méfiants mais leur menace est bien réelle sur ce territoire.
Des échanges réguliers avec les chasseurs inuits permettront de définir les parades appropriées lors des camps au bord des fjords.
Vous pourrez être sollicités par votre accompagnateur, spécialiste des territoires à ours polaires, pour veiller 1h à 1h30 par nuit, à tour de rôle par binôme, pour assurer le repos des autres participants endormis. Cela relève de l’appréciation de votre accompagnateur.
La zone est peu ou mal cartographiée.
Paragraphe en cours de préparation
Un séjour créé par Michel Clar pour RandoPays et Matins du Monde
Ces pièces sont à conserver près de vous tout au long du séjour (pochette étanche) :
Carte d’identité ou passeport en cours de validité + photocopie
Billet d’avion
Votre contrat d’assurance
Carte de groupe sanguin, si possible
Votre argent de poche
Pour le trek à proprement parler, vous devez organiser vos affaires dans un sac de 50L minimum pour les dames, 70L minimum pour les messieurs. Le confort de portage une fois chargé est primordial. Lors de vos tests chez vous n’oubliez pas le volume et le poids de la nourriture (600g / jour) et des équipements collectifs (tente 1kg/personne, éventuellement réchaud et popote)
A l’intérieur de ce sac, l’idéal est de placer vos affaires qui craignent l’eau (rechange, doudoune, électronique) dans un ou plusieurs sacs étanches et légers. Un faux pas lors d’un passage à gué trempe parfois l’intérieur du sac à dos.
Pour le transport aérien vous devez disposer d’un sac de voyage de 100-120L minimum. Il contiendra votre sac à dos de trek et les affaires collectives que votre accompagnateur vous confiera au départ de Paris. (1/2 tente, réchaud, popote, nourriture lyophilisée). Là aussi, laissez-vous au moins 2kg de marge pour participer activement à la bonne logistique du séjour. 20Kg sont habituellement le maximum autorisé sans surcoût.
Notre contrat avec le partenaire local qui assure les transferts en bateau prévoit également ce poids maximum par bagage.
NB : il sera possible de laisser ce sac d’avion à l’auberge de Tasiilaq afin de se délester des affaires propres pour le retour. Inutile donc de le charger en plus de ce que vous pourrez porter sur votre dos. Vous n’y aurez pas accès pendant le trek.
1 sac de couchage efficace (0/ - 5 ° vrai) + 1 drap sac
1 matelas en mousse légère ou auto-gonflant (attention le poids) genre Thermarest
1 serviette de toilette de trek
1 pantalon de randonnée pour la marche
2 t-shirts de randonnée gamme été à manches longues + 1 t-shirt de randonnée gamme automne
1 pull en polaire avec ouverture zippée intégrale ou au moins col zippé ou mieux une veste en Softshell à capuche avec membrane Windstopper ou équivalente
1 veste de protection de randonnée contre la pluie et le vent type Goretex
1 doudoune en duvet ou synthétique pour le camp (1)
1 cape de pluie couvrant complètement la personne et son sac sur le dos (la veste n’est pas suffisante en cas de pluie soutenue)
Casquette ou chapeau
3 Paires de chaussettes confortables
1 sur-pantalon anti-pluie
Gants et bonnet
1 pantalon léger type survêtement pour le camp
(1) Quelle que soit la météo, le retour en bateau est beau mais difficile à cause du froid humide et du déplacement du bateau à vive allure. La doudoune sous la veste de randonnée trouveront là toute leur utilité.
1 paire de chaussures de trekking, avec de bonnes semelles genre Vibram (déjà portée). Vérifier l’état de la semelle qui peut avoir tendance à sécher et se décoller alors que les moyens de réparation sont inexistants.
1 paire de sandales légères à lanière ou velcro pour les passages de rivières et le camp
1 kit de repas de trek léger : 1 assiette + 1 fourchette + 1 cuillère + 1 couteau
1 gourde de 1L + 1 tasse de trek
De la crème solaire
Papier toilette et/ou mouchoirs en papier
Trousse de toilette : savon, shampoing...
1 petite cuvette souple (10-15 litres) : pour transporter l’eau, laver le linge
bâtons de marche télescopiques
1 grand sac "poubelle" de 100L assez résistant pour protéger vos affaires au camp.
Une paire de lunettes solaires
Nous possédons une pharmacie de première urgence complète mais il est indispensable de vous munir de votre propre pharmacie. Elle contiendra :
vos traitements en cours
de quoi soigner vous-même les soucis que vous savez pouvoir survenir au cours du trek
de quoi traiter les problèmes habituels du voyageur et du randonneur :
écorchure, ampoule : Tricostéril, pansements, désinfectant, 2m de bande Elastoplaste 6 cm, compresses, anti-ampoules (Double-Skin, Comfeel, éviter Compeed), collyre
douleurs, fièvre, fatigue : Aspirine ou Paracétamol, Vitamine C
diarrhée, infection : anti-diarrhéique, un traitement complet antibiotique type Augmentin ou Clamoxyl.
> Baléares
> Slovénie
> Oural
> Pulka
> Ski de randonnée nordique
> Iles grecques
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RANDOPAYS EST MEMBRE DE VOYAGEURS ET VOYAGISTES ECO-RESPONSABLES
Crédit photos
Pascal Lluch - Damien Parisse
RandoPays <> 2009 - 2018